Quand j’étais au secondaire, j’étais un skateux. Un très mauvais skateux. Mais j’avais un skate. Je l’ai encore, d’ailleurs.
C’est quelque chose qui se fait en communauté, mais chacun dans ses patentes, avec ses gaffes et ses erreurs. C’est marginal, c’est pas très corporate. Et c’est un peu comme les logiciels libres, quand j’y pense.
C’est construire sur le travail des autres, avec les autres, mais toujours dans notre bulle, notre patente, notre individualité. L’ultime souhait, c’est d’avoir son serveur, son site, ses logiciels, sa maison pour ses données. Ça s’appelle l’autohébergement !
La crisse de paix, le droit de se casser la gueule tout seul.
Bien justement, hier, je me suis cassé la gueule avec mon serveur de podcast. J’ai fait une mauvaise mise à jour et plus rien fonctionnait. Bien au lieu de devoir me prosterner devant une entreprise de Silicon Valley qui ne s’intéresse pas à moi, j’me suis ouvert une bière, j’ai réinstallé mon serveur et j’ai remis mes podcasts dessus. Spotify y est probablement encore tout mêlé, mais ça va se replacer.
Étrangement, le Skate aussi, ça vient de Californie. Ça c’est un vidéo classique de skateboard, par un des grands, Rodney Mullen. Ça joue sur Sweet Home Alabama. Tu peux le trouver sur Youtube facilement.
Une fois que tu auras fait le tour des passes de Rodney, viens écouter Sweet home for my data - L’autohébergement, ou comment offrir un chez-soi à ses logiciels et ses données
Logiciels et services mentionnés: